Les cadeaux à Papa-Maman

« Oh… Merci mon chéri…
– Quand j’ai vu cette petite cuillère de collection dans le magasin de souvenirs de la mine, je me suis dit que c’était fait pour toi !
– C’est ma-gni-fique mon chéri ! Regarde comme ta Maman est contente ! Bah tu ne souris pas mon amour ?
– Oui oui je souris. C’est vraiment heu… très beau. Mais dis-moi mon chéri, tu ne donnes pas son cadeau à Papa ??
– Oh oui !! Tiens Papa ! Ca c’est pour toi !
– Oh… Des chaussettes…
– Avec le dragon rouge du Pays de Galles dessus !
– Comme ton Papa va être beau avec ça ! N’est-ce pas que tu vas être beau mon amour ? Bah quoi ? Tu ne souris pas ? »

Trip the road Jack

« Il m’a filée de la Jack.
– De la Jack ?
– Ouais, je connais pas. Ca vient d’Hollande il m’a dit. »

Le voisin de Laetitia allait souvent aux Pays-Bas et ramenait de quoi alimenter ses petits plaisirs quotidiens.

Ca faisait plus d’une heure qu’on révisait le partiel de Gestion des Coûts du lendemain. Ou « visait » plutôt, car elle comme moi découvrions cette matière barbare remplie de chiffres et de trucs tout chiants qui donne des boutons.
C’était le moment de faire une pause.

Je la regardais rouler. J’admirais sa dextérité. Car les rares fois où j’ai roulé au lycée, je n’ai obtenu que de très vilaines guez-mer. Elle, Laetitia, faisait ça sur un cd de Jamiroquai tout en continuant à me parler de Mingniouk, Anne-Laure, Martial et Lorenzo.

« Tu tires en premier ?
– Bah non, c’est toi qui t’es fait chier à le rouler. »

Bien que je ne fume qu’extrêmement rarement (de l’herbe ou du shit hein, des cigarettes c’est pas fumer), j’ai toujours eu les bons comportement et vocabulaire du drogué. Aucun bad trip et quelques expressions lancées du genre « Qui veut le cul de mamie ? » m’ont toujours permis de me rapprocher des meilleurs éléments des Terminales L.

« Putain c’est fort ton truc quand même !
– Grave ! Hihihi ! Il m’a dit que ça s’appelle de la Jack.
– De la Jack ? C’est bizarre comme nom.
– Grave. Hihihi. Bon, on se remet à bosser ? »

Curieusement la Gestion des Coûts passait vachement mieux avec de l’herbe dans les neurones. Les chiffres n’étaient plus aussi rebutants et je comprenais en deux secondes la logique des tableaux de répartition des coûts d’entreprise.
J’avais très faim en revanche.

Il restait du pain de mie à Laetitia. Parfait, je mordais dedans lorsque soudain, j’eus une révélation :

« Laet’ ! Regarde Laet’ ma tranche de pain de mie !
– Bah quoi ?
– Bah regarde sa forme !
– Et quoi ?
– Bah regarde bien. Tu vois bien quelque chose dedans !
– Heu… Attends.
– Alors tu le vois ??
– Ouais c’est trop drôle on dirait M !
– Hein ??
– M ! Le chanteur !
– Mais non c’est un chien qu’on voit dedans. Tu l’vois pas ?
– Bah non c’est M, la forme des cheveux et tout là…
– Mais regarde bien, on dirait un chien !
– Bah non, j’vois M ou alors un peu Jimmy Hendrix…
– Attends, j’vais te dessiner l’chien. »

Et c’est ainsi que j’ai dessiné un chien à la tête disproportionnée jusqu’à ce qu’elle le reconnaisse dans une tranche de pain de mie mordue.
C’était quand même vachement plus facile le jeu des formes de nuages lorsqu’on était gamins.

Nous finîmes de réviser la Gestion des Coûts vers 3h30 du matin. J’en « peup’sais ».

« Laet’, il nous reste quoi comme matière à réviser pour demain ?
– Heu, attends. Je prends le planning. Voilà : Finance.
– Finance ??? Mais y’en a au moins pour 6 heures de révisions !!
– Ouais. Hihihi.
– Bon bah tant pis, je rendrai copie blanche. Je vais me coucher.
– Bonne nuit !
– Te couche pas trop tard hein ?
– Promis.
– Et c’était quoi déjà le nom du truc de ton voisin ?
– De la Jack ? Ca vient d’Hollande.
– Ah ok. Un peu fort quand même.
– Ouais, un petit peu quand même. »

De la Jack, j’essaierai de m’en rappeler.

La rentrée charcutière

Forcément que ça me fait quelque chose lorsque je vois tous ces bouquins dans les librairies. Non pas ceux bien rangés par ordre alphabétique, non, mais ceux religieusement posés sur les étals. Les nouveautés. La rentrée littéraire. La boucherie intellectuelle.

Lorsque je tape azerty à l’envers sur mon clavier je tombe sur Reza, Yasmina de son prénom. La pile la plus basse de l’étal. La couenne a beaucoup de succès cette année. C’est normal, il fait froid.
Aussi minces qu’un Voici, voilà les bébés sulfurisés. Il faut moins de temps pour les écrire que pour les congeler. Tout est question de froideur chez Mazarine Pingeot.
De la chair à saucisse en veux-tu en voilà. Je te fourre le dindon de farce pendant qu’Amélie s’occupe de toi. Fidèle au rendez-vous la Nothomb ne fait jamais la queue : c’est elle qu’on vient voir.

Forcément ce n’est que jalousie de ma part envers ces dames, car ces viandes froides réchauffent aussi mes mains dans le métro. C’est juste que je voudrais également poser ma livre de pâté d’écriture chez les libraires. Simplement défendre mon bifteck.
Mais en attendant, je fais la queue comme tout le monde.

Making of a post

Y’a des fois – comme maintenant – où je n’ai pas envie d’écrire.

Ca peut paraître paradoxal, mais je vous assure que je n’ai pas du tout envie d’écrire au moment même où je vous écris. J’ai Anaïs dans les oreilles qui fait « Dou dou dou dou dou », une bonne odeur de femme noire à mes côtés – j’adore l’odeur de la peau noire. J’ai juste un peu peur que l’homme noir qui a remplacé la femme à mes côtés depuis l’écriture de ces mots ne lira pas ces lignes par-dessus mes épaules. Car je suis dans le bus et il n’y a rien de raciste à dire que j’aime l’odeur des Blacks.
Amel Bent a remplacé Anaïs dans mes oreilles. J’ai vraiment de tout dans mon iPod. Et là, j’ai déjà plus envie d’écrire qu’au début de ce texte. Et même si je n’ai toujours rien à dire, j’ai au moins trouvé comment se terminera ce billet : à l’improviste. Car lorsque je serai arrivé chez Clo et Coloca, je devrai descendre précipitamment de l’autobus et, de la sorte, abandonner tout aussi promptement l’écriture de ce court texte. Alors, en attendant, je brode et espère ne pas trop vous ennuyer. C’est un peu l’envers du décor, le premier making of de post. L’écriture dans les bus, les métros, tout ça, avec bientôt le bêtisier : « Il a fait une faute d’othographe !! Mouhahaha hihihi ! ».
Passons.

Oui je regarde mon nombril.

Plus qu’un arrêt, tenez bon, on reste ensemble jusqu’au bout…

Thom Yorke’s orgasm

Vous souvenez-vous de cette époque où vous aviez les cheveux longs, les habits noirs, et où vos parents étaient trop des cons de pas vouloir vous acheter un scooter ? Dans votre chambre vous passiez-vous l’Unplugged de Nirvana en vous répétant, allongé sur votre lit, les yeux au plafond, que Kurt Cobain avait tout compris ? Si c’est le cas, vous devez vous souvenir de ce type qu’on entend plusieurs fois dans le public de MTV tant son enthousiasme est bruyant. Mais si, c’est celui qui gueule sur The man who sold the world. Ca y est, vous y êtes, celui qui fait des « wouhou » comme aucun autre.

Et bien j’ai toujours rêvé d’être ce gars. Pour pouvoir moi aussi pousser de magnifiques « wouhou » pendant les concerts.

Car on ne peut pas dire que mes « wouhou » aient de la gueule. On pourrait aller jusqu’à les qualifier de ridicules. Un peu comme les jappements d’Ally McBeal face aux rugissements de Ling Woo (hou ?). Malgré cela, il m’arrive encore d’en lancer quelques-uns pendant les concerts, même si mon médecin me l’a formellement interdit.

J’étais à moitié amoureux de T. à l’époque. Je l’avais rencontré le soir du premier prime de la Star Ac’ , le soir où Michal avait chanté Lucie au piano avec Marjorie et où Elodie avait imité Brigitte Bardot. La Star Ac’ est un très bon outil pour situer les événements dans le temps.

T. c’était le mec, le vrai, très brun, les yeux verts, baraqué et le poil au torse. Un vrai mec comme je les aime mais surtout comme je les aimais. Car aujourd’hui je me vois très bien faire ma vie avec un roux imberbe aux oreilles décollées et au léger strabisme.

T. était gendarme et l’est encore. Et comme les jeux entre garçons ne sont pas très bien vus dans la cour de la gendarmerie, T. s’appellera T. tout le long de ce post.

J’avais invité T. à Bercy pour le concert de Radiohead. Je lui avais fait croire que j’avais moi-même été invité à ce concert afin de ne pas le mettre mal à l’aise. C’est quelque chose que j’ai renouvelé par la suite avec d’autre garçons et que je ne conseille à personne vus les maigres résultats.

Au milieu de la fosse, j’avais l’impression d’être tout seul face à Thom Yorke le chanteur de Radiohead.

Comme lorsque j’étais petit et que j’étais convaincu que Chantal Goya me parlait personnellement à travers l’écran (la schyzophrénie était-elle déjà en marche ?), Thom Yorke me chantait You and whose army ? Une caméra miniature installée au bout du clavier de piano, le visage grotesque de Thom apparaissait sur les écrans géants. Œil exagérément disproportionné et dents tordues, je ne l’ai jamais trouvé aussi beau. Entouré de la plus belle voix du monde et du plus beau de mon monde, je ne pouvais que me trouver dans un état extatique. C’est pourtant sur une autre chanson que je déraillais.

There there, le premier single de Hail to the thief. Le genre de chanson qu’on commence à adorer au bout de 20 écoutes. Avant, ça ne compte pas. Et au-delà de 100 écoutes, c’est juste tout à fait normal.

Là, là donc. C’est curieux, car ma chanson préférée de Têtederadio est Chaque chose à sa place. C’est pourtant là, sur la montée de guitare de There, there que j’eu un orgasme.

Un orgasme au milieu de la fosse, là, devant T. & T. Car lorsque la chanson s’acheva, elle m’acheva également. Et voulant pousser un de ces « wouhou » dont je n’avais pas le secret, je le faisais commencer par l’expression orgasmique de mon plaisir auditif. Bref, ça donnait un truc du genre :

« Oh ouiiiiiii… Hummm… Mmmm… Wouhoooou !!! »

Autant vous dire que j’étais aussi bien grillé par T. que par les personnes nous entourant dans la fosse. Et là, j’eus la meilleure réaction possible en explosant de rire. Juste un rire qui me rendit un peu plus normal dans la Catégorie 4, un peu plus passe-partout.

Bordel quoi ! Si j’ai envie de me taper un orgasme sur Radiohead j’vais pas me gêner non plus ! Non mais !

Mais désormais j’évite de m’entacher avec des « wouhou » impossibles ; je les ai remplacés par des « bravo ».

J’ai toujours l’air aussi con, mais au moins je me fonds dans la fosse.

http://www.youtube.com/watch?v=8Awk3dco4Ho&hd=1

Biarritz, si j’y arrive

Elle m’a demandé si je parlais l’Espagnol.
Elle m’a demandé quel était le train pour Biarritz, qu’elle avait demandé à une dame qui n’avait su lui répondre, que moi j’étais jeune et que je devais savoir. Je lui ai dit qu’elle pouvait m’accompagner, que de toute façon les places n’étaient pas numérotées dans ce train.

« No quisiera molestarle. Vengo de Vitoria. Hemos ido con varias amigas a Donostia pero yo quería ir a Biarritz. He cogido el Topo hasta Hendaïa y aquí estoy. »

Elle voulait voir Biarritz. Elle y était déjà venue jeune avec sa classe. Elle y était venue avec sa maîtresse. Elle avait gardé le souvenir d’une très jolie ville et elle voulait la revoir. Elle avait attendu deux heures à la gare d’Hendaye, car à partir du moment qu’elle y était elle ne voulait pas faire marche arrière et rejoindre ses amies à Saint-Sébastien.

Elle verrait Biarritz aujourd’hui. Dimanche 12 août 2007.
Pour vérifier que ses souvenirs étaient vraiment beaux.
Pour vérifier que ses souvenirs seraient la preuve d’une vie vraiment belle.
Malgré l’altération du temps et de ses yeux embués.

Le ciel dans la télévision

Ah ça me gonfle quand une envie soudaine me prend dans le train et que ma voisine de couloir ronfle comme une vieille devant Derrick.

C’est toujours les mêmes scènes dans les trains : le golden-boy de pacotille qui fait joujou avec son portable, le père de famille qui va rejoindre ses enfants, la beauf qui laisse brailler son chiard, le p’tit bogoss qui feuillette France Football, la jeune femme sympathique dont on aimerait piquer le Cosmo, le jeune couple dégoulinant d’attentions, le couple âgé dégoulinant d’habitudes, et moi, oui, toujours moi.
Moi qui cherche malgré tout une nouveauté dans ce paysage de proximité rempli d’inconnus rassurants.
Aujourd’hui ce sera le ciel dans un grillage.

Le grillage est baissé sur la vitre et je vois des nuages pixellisés comme dans une télévision regardée de trop près. C’est ça ma nouveauté : regarder le ciel dans la télé.

Avant de venir ici, je me suis demandé si vraiment ça allait me toucher ; ces paysages de rêve que mille fois on a vus à la télé. On a tellement pris l’habitude de regarder le monde par la lucarne. Et bah oui, le plage de Koh Samui est magnifique et bien plus belle encore qu’à la télévision.

Car les plages thaïlandaises, les gratte-ciels new-yorkais ou encore les ciels landais ne rentreront jamais dans une télé. Jamais.

La dame dans la rue

Je marchais tranquillement dans la rue lorsque tout à coup une bonne femme s’approche de moi et me dit : « Salut ! ». Alors moi je suis un garçon poli et je lui répond : « Bonjour. ».

Là elle me demande comment je vais et je lui réponds « Ca va. ». Et comme elle attendait que je lui pose la même question j’ajoute « Et vous ? ». Et là elle commence à me raconter que ça va mais que ça pourrait aller mieux, qu’elle a beaucoup de boulot en ce moment – elle m’explique qu’elle est comptable dans une agence immobilière, qu’en plus son patron lui fait du harcèlement moral, qu’il tire sur la corde et qu’elle va rompre un jour, en plus les enfants sont insupportables ces derniers temps surtout la grande, Mélodie, qui passe son temps avec des garçons au centre commercial et qui s’est récemment fait prendre en train de voler du mascara chez Sephora. Non, vraiment, ça pourrait aller mieux.

Elle me regarde, le visage peiné, en attendant une réponse.
Je la regarde, le visage plein de compassion, et lui réponds :
« Je n’en ai absolument rien à foutre. Mais alors, à un point si vous saviez. Vos problèmes, je m’en fous et je m’en contrefous. Je m’en contrecarre, je m’en tape, j’en ai rien à cirer. Mais alors quedalle, nada, queutchi, zobi la mouche. Rien à péter. Rien, à, foutre. »

Et oui, c’est pour ça qu’on reste anonyme sur Coxx*. Car on en aurait rien à foutre si vous nous reconnaissiez dans la rue et que vous commenciez à nous raconter vos vies.
That’s life.

Les petits yeux ouverts

J’entendais les enfants de mon école raconter qu’ils avaient été cambriolés pendant la nuit. En l’absence de volets, les voleurs étaient aisément entrés chez eux. C’est ça les pays protestants comme les Pays-Bas, pour que la lumière de Dieu puisse entrer dans le foyer on néglige les volets, et les cambriolages par la même occasion.

On a beau avoir atteint l’âge de raison, ce genre d’histoires terrifie encore à 7 ans. C’est à partir de cet âge-là que j’ai commencé mes insomnies.

Je voyais le Diable régner sur la Terre dans les ombres de mon globe terrestre et de mes peluches. J’imaginais une main osseuse sous mon lit. J’entendais les bruits des coquillages enfouis sous la terre du jardin. Empaqueté dans les draps, je me plaquais contre le matelas. J’étais momifié, raide comme un piquet ; les petits yeux ouverts, les yeux grands fermés.

C’est une de ces interminables nuits blanches, coincé sous une avalanche de peluches inquiètes, que je m’autorisais à frapper à la porte de mon grand frère :
« J’arrive pas à dormir. »
Qu’attendais-je de ce geste ? Rien, pas grand-chose, juste quelques mots réconfortants de la part d’un grand frère m’expliquant qu’il n’y avait pas de monstre dans mon placard et qu’il était dans la chambre d’à côté pour m’aider à tuer les méchants. Dans le meilleur des cas, j’attendais qu’il m’offre une petite place dans son grand lit aussi grand que le mien. J’avais juste peur. Et qu’obtins-je en retour ?

« Non mais pousse-toi de là ! J’suis en retard ! J’vais jamais arriver à l’heure en cours !
– Mais…
– Mais pousse-toi ! Tu comprends pas ou quoi ?? J’suis en retard !! »
Alors là, sur ce coup-là, je ne comprenais vraiment pas.

Il était entre minuit et une heure du matin et mon frère me criait dessus parce qu’il craignait d’arriver en retard en cours. Les yeux grand ouverts, mon frère s’aspergeait le visage : « Mais pousse-toi !! ». Les yeux grand ouverts, mon frère se faisait la raie sur le côté en éclatant quelques boutons – un exercice très périlleux au demeurant. Heureusement qu’il était vraiment en retard sinon on aurait eu droit à Joshua Tree à 1h du mat’. Non, là il était vraiment à la bourre et il n’était pas prévu qu’il ingurgite ses céréales hollandaises. Les yeux grand ouverts, il s’aspergeait la gueule en dormant.
Mon frère était déjà taré à 14 ans.

J’ai peur de la Nuit depuis cette nuit-là. Comme si je craignais qu’il se passe de drôles de choses pendant mon sommeil, des choses que je pourrais rater, des choses en moins à vivre. Je vois le sommeil comme un ennemi réquisitionnaire et non pas comme un ami réparateur. Lorsque je dors, je vis des choses en moins.
Et puis, je vois dans la Nuit ma solitude où nul ne me console, même pas mon grand frère de 14 ans.

Britney VS X-Tina

I know ! Something ! About love…
Disque rayé.
I know ! Something ! About love…
Redisquerayé.

Ca c’est dans Ally McBeal, et c’est également souvent dans ma vie.

Un entretien pour un nouveau taf. Myke Tyson dans la tête. Sch sch… (Respiration forte et relâchement des épaules.)
On en est loin.

Ipod magique ! Vas-y change-moi vite ça ! Transforme-moi en winner ! Je veux devenir Maître du Monde !!
Par le pouvoir du crâne ancestral, je détiens… All my people in the crowd / Grab a partner take it down !
Non ça va pas ! Casse-toi Britney !

Vite Ipod magique ! Trouve-moi quelque chose pour me transformer en véritable winner !

Britney VS X-Tina. Round 1. FIGHT !

Casse-toi Bribrit! Tu fais pas l’poids face à X-Tina! Elle, elle n’a pas fait de dépression et se n’est pas rasée le crâne, sale looseuse !
Thanks for making me a fighter !

Merci X-Tina, maintenant, grâce à toi, je vais pouvoir affronter ces putains de DRH !
Ca va envoyer d’la rillette ! Yataaaaaaaaaaaaaaaaa !!

« Présentez-nous vos qualités et vos défauts.
– Et bah heu… Je suis heu… combatif ? »