Le monde merveilleux de TacTac ou la quête du sling (5)

« Tu sais que tu grinces des dents ?
– Hein ?? »

Ce fut un vrai choc lorsque ma Coloca m’annonça cela il y a quelques semaines. N’ayant personne d’autre qui pouvait le constater pendant mon sommeil, ce fut ma Coloca qui me confessa que j’étais atteint de bruxisme. Les boules.
Pour moi, grincer des dents c’est pire que de ronfler comme un bulldozer Caterpillar (oui, la même marque que les chaussures) ou que de soulever toute la nuit la couette à coups de prouts pestiférés. Grincer des dents, pour moi, c’est d’abord le signe d’une anxiété absolue. En gros, il devient de plus en plus transparent que je suis un gros malade mental. Un T comme Taré ! Un Z comme Zinzin !!
L’année dernière déjà, j’avais rêvé pas mal de fois que je perdais mes dents où qu’elles explosaient en milles morceaux dans ma mâchoire (Aïe ça fait mal). Je m’étais alors renseigné et cela traduisait la mort prochaine d’un membre de ma famille. Mon grand-père avait alors cassé sa pipe (j’adore cette expression !). Rien de bien étonnant vu son âge (paix à son âme). Mais les rêves de brisages de dents avaient continué et les morts n’augmentaient pas autour de moi. (On se croirait en plein épisode d’X-Files…)
Je me suis donc rendu compte récemment que mes rêves étaient tout simplement liés à une réalité bien physique : au déplacement involontaire des dents pendant mon sommeil. Déjà que j’ai pas de mec, je vais avoir encore plus de mal à en trouver un s’il doit supporter Joey Starr dans son pieu. Mais d’un autre côté, si je souffre de bruxisme (ça en jette ce terme n’est-ce pas ?) c’est que je stresse. Et notamment, je dois stresser de ne pas trouver de mec (faut le croire). Donc, si je m’en tiens à un raisonnement purement cartésien :

Trouver un mec –> Plus aucun stress –> Ne plus grincer des dents

Mais :

Grincer des dents –> Bruit insupportable pendant la nuit –> Pas de mec

Je me retrouve donc face à un cercle vicieux où le vice est pourtant inexistant !! A moins que je ne baise pendant toute la nuit pour ne pas m’endormir et grincer des dents, ce qui risque d’être un peu harassant à force.

Je terminerais ce long post par une citation de Marina Carrère d’Encausse : « On grince des dents quand on ne peut pas mordre ce qu’on a envie de mordre. »
Finalement, tout n’est qu’histoire de trou à combler.

Le monde merveilleux de TacTac ou la quête du sling (4)

Récemment, Matoo faisait part de son ignorance de l’expression «on fait un scrabble ce soir ?» pour désigner «on baise comme des bêtes 2night ?». Il m’est arrivé la même chose cette nuit. Sauf que cette fois-ci l’expression était «on se regarde les Grammy Awards cette nuit ?».

Un charmant jeune homme, beau, intéressant, drôle – le gendre idéal finalement quand on veut un gendre pédé – m’avait donné rendez-vous à 00h30 chez lui. Moi j’y allais tout excité comme une jeune vierge effarouchée prête à se faire craquer l’hymen. J’attendais pas grand-chose de lui, juste un piti bisou, rien de bien méchant, mais bon le minimum syndical quoi.
Bah quedalle, nada, on s’est tapé cette cérémonie ennuyeuse à mourir jusqu’au bout. Bon ok y’avait Maman qui a chanté avec les créatures animées de Gorillaz….

(Quelle paire de jambes elle a la bougresse ! Elle commence à rivaliser avec Adriana Karembeu ! Mon ami Yaniss me demandait récemment si vraiment elle ne me faisait aucun effet lorsqu’elle écarte les cuisses dans le clip de Hung Up et je lui avais répondu que non car c’est Maman et qu’on fantasme pas sur Maman. Ce à quoi il avait répondu que j’étais vraiment pédé. Point sur lequel je n’ai pu le contredire. Et bah Yaniss, sache qu’hier elle m’a presque fait de l’effet la Maman. Je n’en n’étais pas au point de sentir mes gamètes irriguer mes couilles comme devant Scarlett Johanson dans Match Point mais je n’en étais pas loin.)

…mais bon le reste de la cérémonie était assez soporifique avec une Meuriah qui ne peut s’empêcher de faire des trous de balle avec ses doigts quand elle chante ou des vieilles chanteuses de country habillées chez Bershka.

Bref, je me suis fait avoir car ce Monsieur tout sympa qui m’a invité chez lui ne voyait en moi qu’un garçon bien sympa avec qui regarder la télé. Le seul problème c’est qu’à force je commençais à m’endormir, et j’ai tenté une vieille feinte du genre je m’endors sur toi. Ce à quoi il a répondu par un grand écart sur le canapé.

Grand moment de solitude.

Bon bah tant pis ! Pas bien grave tout ça ! Je suis nul en drague, c’est un fait ! Un autre voudra de moi. Je ne vais pas me prendre la tête avec ça. (C’est vraiment de la merde la méthode Couet.)

Non mais c’est vrai, cette histoire commence déjà à me faire rire et sache, Monsieur si tu lis ce message, que tout ça est déjà oublié et que le mois prochain on se fera la soirée des Oscars chez toi… avec mon mec.