Me serais-je trompé en le choisissant ?
Quand l’envie me prend de le tromper, de tremper ma langue dans des lèvres essaoulées, de trop près mon corps s’approche des leurs.
Un seul parmi des milliers. Par milliers ils s’avancent et je n’en arrête qu’un.
Pour avancer à contresens.
A deux.
Je peux rester des semaines sans le faire ; je l’ai déjà fait.
Mais rester des heures sans le faire après avoir défait mon cœur de fer me semble l’enfer. Serait-ce parce qu’il m’offre une nouvelle dimension au sexe que je ne peux plus vivre sans ? Que je veuille désormais le faire avec tout le monde ?
Tout en sachant que ce ne sera jamais comme avec lui.