Bourse. BOurse.

« Bajada por el lado izquierdo. »
S’il y a bien une phrase que les Parisiens hispanophones connaissent en Espagnol, c’est bien celle-là. Car il existe des citations rendues célèbres par les voix du métro. Mais ma préférée n’est pas celle de la ligne 14.

« Bourse. Bourse ».
Les habitués de la ligne 3 savent de quoi je parle. Ca vous, lecteurs Bêta, qui ignorez que l’intonation est différente entre les deux mots, me désolez à ne points différencier les deux bourses. L’une est sèche et descendante, tandis que l’autre est ronde et à longuement tenir en bouche. La phonétique est difficile à appliquer lorsque les bourses sont malmenées.

Mais les bourses ne sont pas que des mots et diffèrent également dans nos vies. Au Palais Brognard j’oppose mon palais, et à Jean-Pierre, le gaillard dans mes bras. Car s’il est bien une valeur fluctuante c’est la beauté.
Un jour beau dans mon miroir, l’autre défait dans les chiottes d’open bar, ma beauté fluctue au cours des nuits. Et lorsque décoiffé et armé de spots j’entre dans ce bar, c’est ce garçon despote qui me choisit comme star. Moi-même je peux trouver beau le vieux graisseux qui cligne des yeux, et ne pas regarder l’éphèbe imberbe qui rend envieux.

La beauté fluctue et s’affole dans sa course, mais c’est mes valeurs montantes qui décident en mes bourses.

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