Sainte-Rita, ayez Pitt de nous

Je peux me taper Brad Pitt si je veux. J’aurais plus de mal à le garder en revanche.

« C’est bien d’avoir confiance en soi.
– C’est plus complexe que ça.
– A qui tu parles ?
– A moi-même.
– Ah. »

En écrivant ça, j’ai confondu les Moïses de mon voisin d’en face avec une flaque de vomi. Il faut vraiment que je corrige les verres de mes lunettes. A moins que ceux-ci ne me fassent voir la vérité mise à nue.

Et alors tout s’éclaircit. Car le Brad Pitt dont je parle est en réalité Bertrand Planchon, non pas le plus beau de l’univers mais le plus beau à mes yeux. « Et si je ne crois pas en ce que je vois, que vais-je pouvoir dire à Saint-Thomas ?
– Adresse-toi plutôt à Sainte-Rita. »

Sainte patronne des causes désespérées, Sainte PDG des pédés, la Rita j’n’ai pas eu besoin de toi pendant deux ans. Depuis août 2006 ma famille le sait et j’ai été heureux pour ça. Le bonheur est vraiment relatif mais pour moi il fut. Jusqu’à ce jour proche de juillet où la maison TacTac chuta. Et aujourd’hui je reviens vers toi : La Rita, la Rita, je te veux si tu veux de moi.

« Tu crois vraiment que c’est ça ? Que tu avais droit à deux ans de bonheur après ton coming-out ? C’est toi seul qui as décidé quand le dire, quand mettre fin à tout ça, quand commencer le reste et quand l’achever. Et c’est également toi qui pourras relancer tout ça… Maintenant tu me dois 35€ car t’as stationné trop longtemps sur une sortie de parking. Faut bouger Monsieur. »

Et là Lovely Rita me cloua le bec sur ma croix. Elle était vraiment forte celle-là. Elle traînait mes problèmes à la fourrière. Sombrero Seño-Rita.

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