Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents qui s’aiment

J’ai la chance d’avoir des parents qui s’aiment. Je ne saurai jamais ce que ça fait de se rendre un week-end sur deux chez Papa ou de rencontrer le nouveau petit copain de Maman au petit-déjeuner.

Mes parents n’ont pas été un couple modèle. Ma maman a piqué d’énormes colères pendant sa quarantaine, allant jusqu’à exploser les assiettes au sol comme dans les films de Fellini. Oui, les dérèglements hormonaux de ma mère ont causé beaucoup de torts à son couple. Et puis il y a cette relation extraconjugale qu’aurait eu mon père vers 1986 et qu’a un jour suggéré mon frère. Oui, les « oui » devant l’autel se transforment en « peut-être » pour le mortel.
Mais avec le temps je le vois bien : ces deux-là s’aiment et pour de bon.

« On s’engueule pas mal avec ton père, mais je ne saurais pas ce que je ferais sans lui. », « J’espère que je partirai avant, car il vaut mieux que vous ayez votre père. », « Si un jour je dois partir avant votre mère, je ne souhaite qu’une chose : qu’elle refasse sa vie avec quelqu’un. Car je ne voudrais pas l’imaginer souffrir de ma perte. »
Mes parents s’aiment ; leurs mots ne trompent pas.

Dans mon schéma amoureux on doit donc s’engueuler et faire des efforts pour rester avec l’Autre. Car au final on s’aimera comme au premier jour ; et on s’aimera même plus fort.
Cela peut paraître rapidement résumé, mais ce que je pense dans mon cervelet. Peut-être pour cela que je m’intéresse souvent aux garçons avec qui je sais que ça ne sera pas évident, que je vais en baver, mais au final que je vais aimer.
L’amour n’est pas histoire de facilité ; merci Papa et Maman de me l’avoir enseigné.

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