J’ai beau le savoir et me répéter de ne pas tomber aux pieds du plus beau, je tombe toujours amoureux du salaud.
Le plus beau ne l’est pas mais il l’est pour moi.
Je tombe je tombe, et sans élastique c’est là que j’ai la trique.
Le tic des sentiments qui à chaque fois se répète, de ce cœur qui bat obsessionnellement bam bam. A chaque fois la fixette, à chacun la risette.
Car même si je tombe amoureux, je n’imagine jamais la douloureuse chute : la gueule dans le gravier, le visage en sang, que même ta mère elle t’a jamais baffé comme ça.
Je souris, alors que je vais encore une fois m’en prendre plein la gueule.