You give me fever

Je tombe toujours malade en février. Ca, ça n’a pas changé.

Sur la photo, on nous voit tous les deux avec mon frère en train de faire la baleine.
Chacun sur un lit, le thermomètre dans le cul, mon père avait trouvé très drôle d’immortaliser ce moment sur papier argentique. Voilà en quoi consistait chaque année les vacances de février : aux gamins qui tombaient malade. Idem lorsqu’on était parti skier à Crans Montana pendant les Jeux de Lillehammer : la crève en février, les J.O. devant la télé. Avec en sus Candeloro en Lucky Luke. De quoi me faire vraiment délirer.

En grandissant, rien n’a changé.
S’il y a deux ans à la même époque, une angine blanche me clouait au pieu et m’emmenait en tournée avec la Star Academy (ouais, j’avais vraiment beaucoup de fièvre) ; cette année encore j’enchaîne les angines. Deux en trois semaines. Néanmoins, certaines choses ont changé avec le temps. Car si autrefois c’était ma maman qui constatait que j’étais patraque en touchant mon front brûlant, aujourd’hui l’indicateur est de tout ordre.
Si je commence à perdre ma libido, à ne plus regarder les garçons dans la rue, à ne plus « fermer les rideaux de ma chambre pour m’envoler » et finalement à ne plus… Heu… Comment dire ?… Bander ? Et bien c’est que j’ai de la fièvre.

Vraiment, les choses changent en février, lorsque mon bel engin ne fonctionne plus face à ma belle angine.

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