La ligne 14 (1/16)

Le 14 février 2012,  je n’étais pas célibataire. Et comme cela était un événement en soi, je l’appréhendais énormément, d’autant plus que nous étions au tout début de notre relation avec C. : devions-nous fêter la Saint-Valentin ? « Nous improviserons. », avait tranché C. Improviser, c’était ce que nous avions jusqu’à présent fait. Cocktails et « Pied de Cochon » pour nocturne dîner, confessions de la part de C. qui ne nous avait jamais autant rapprochés : pour moi, le Parfait avait improvisé la plus parfaite des soirées.

Le 14 février 2013, j’allais être célibataire. Et cette date, je l’appréhendais encore plus que la précédente année. Comment s’extraire du temps qui passe, échapper aux dates redoutées qui avancent vers nous comme des missiles apprivoisés ? En tentant de contrer l’inexorable, de se rendre plus intelligent que ce qui ne l’est pas. J’allais donc transformer ce jour redouté en la plus belle journée qui soit, en une journée célébrée. Mais qu’est-ce qui pouvait me rendre aussi heureux que d’aimer et de me sentir aimé, qu’est-ce qui pouvait m’épanouir autant et au final moi aussi me célébrer ? La réponse vint comme une évidence : voir mon manuscrit publié.

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