Incipit aux confessions : I have a tale to tell

Je forme une entreprise en réouvrant ce blog : écrire des billets d’humeur, de courts textes qui reflèteraient mes envies, mes aspirations, mes rêves, mon quotidien et mes désillusions. Pas de grands projets ici, pas de textes écrits pour du long, pour de grands récits. Des posts post-anecdotiques, reflétant ce que je vis, ce que je sens dans mes jours que je veux poétiques.

Le problème est que j’avais oublié ce que ça fait, de se savoir lu par plusieurs, par beaucoup peut-être bien, par quelques-uns c’est certain. Je dois envisager leur lecture, leurs haussements de sourcils, leur jugement – forcément – même s’ils ne commentent pas, ne me le disent pas, gardent en leur dedans. Je dois côtoyer ce qu’ils pourraient aimer, apprécier ou détester carrément. Je vais devoir me mettre des gens à dos, accepter la critique, qu’ils ne comprennent pas la part de vrai, de faux dedans, de vérité, de fantasme, d’exaltation de mon jugement. Car si tout est vrai ici, tout peut-être exagéré, pour coller au plus près de la vérité ; car la vérité c’est forcément objectif à moins d’être platonicien, mais on se ferait un peu chier hein. Je demande donc à ceux qui me connaissent de ne pas me juger sévèrement si je les évoque ici. Je leur demande de me demander de plus amples renseignements aux sujets des textes qui les auront interpellés ici. Et plus particulièrement toi qui me découvres ici pour la première fois, plus particulièrement toi qui ne sais pas encore que je parlerai le plus souvent de toi lorsque je parlerai de moi.

C’est parti ? 1, 2…

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