Oh, ma Lolita

Avec moi Lolita cet été-là.
« Lolita, lumière de ma vie » dans les bus de Portsmouth. Le long du trajet, « le feu de mes reins », jusqu’au centre de langues, les amis sur le chemin.
Tatiana, « Mon péché, mon âme. ». En amour j’allais tomber l’hiver suivant, son visage d’indienne, inévitable.

Lo-li-ta.

J’aurais mon lot de Lolita cet été-là : Anaïs.
Mes premiers bras serrés, mon jeune baiser de vie. « Le bout de la langue fait trois petits bonds le long du palais». Quelques instants de confiance et surtout l’impression; d’entrer dans un cercle. Intact.
« Pour venir, à trois, cogner contre les dents », un peu tardivement, mais tout de même là.

Lo. Li. Ta.

J’appris du cœur sa prose, humble Humbert. Et plus tard dans Ada, avec moins d’ardeur. Avec moins de candeur et d’admiration, que pour Lolita qui eut ma raison, ma raison sensuelle cet été-là.

Oh, ma Lolita.

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