J’ai rêvé CDD

J’ai rêvé d’un CDD.
Lorsque je devais tirer l’os du poulet ou choisir la bonne joue cilée, je choisissais le CDD. En voyant une étoile filante ou en soufflant mes 25 ans, je rêvais CDD. Je ne souhaitais pas la paix dans le monde ou un amoureux, non, je gardais les pieds sur terre. En revanche je faisais le voeu d’avoir un jour un CDD. Je ne demandais même pas un CDI hein – c’était trop beau pour moi, mais juste un contrat à durée déterminée. Déterminé mais humble comme mes prières au Dieu Tout Puissant. Le DTP à qui je ne demande jamais rien pour moi, juste le vaccin diphtérie-tétanos-polio pour les lépreux du monde.
Les prières ça marche jamais de toute façon, mais je continue à en faire. Les prières ça peut pas faire de mal et ça ne peut que faire du bien. Les prières c’est un peu comme le sexe : ça fait du bien là où ça fait mal. Du Synthol et ça repart dans les couvents. Les religieuses ont elles aussi une sexualité. Une prière et ça repart dans mon auvent. Dans le pire des cas c’est sans finalité. Mais les vœux…
Les vœux sont une supercherie qu’on inculque aux bébés depuis des millénaires. Pire que le super chéri Papa Noël, inculte imbibé dans nos chaumières. Les vœux ne marchent jamais car on n’y croit qu’un instant. Y’a que les rêves qui fonctionnent car on y croit tout le temps.

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